Un avis sur tout, mais surtout un avis


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L’intuition n’est pas une preuve

Nos croyances et nos intuitions ne sont pas toujours proportionnelles à nos connaissances et aux preuves que nous avons sur un sujet déterminé. En fait, en nous fiant à notre instinct, nous nous fions surtout à nos biais cognitifs ; par exemple en donnant un sens à toute action ou en observant un phénomène avec certitude. Nous pouvons même parfois argumenter sans nous apercevoir que nous partons de notre conclusion pour élaborer notre preuve

 

Le phénomène est particulièrement vrai dans différents types d’anxiétés ou de croyances limitantes : alors que nous pensons que notre peur est basée sur des faits réels, nous n’avons pas de preuves suffisantes pour démontrer leurs validités.

 

Qu’est-ce qu’un niveau de preuve ?

Pour qu’une preuve soit établie, il ne suffit pas de se rapporter à une expérience personnelle, une anecdote ou un pressentiment. Pour cette raison, on a coutume de dire que « ce qui est avancé sans preuves, peut être rejeté sans preuves. »

 

Plus concrètement, une preuve est un ensemble de faits vérifiables qui permettent de tirer une conclusion, et non une conclusion que l’on veut valider en allant chercher des preuves. Voir la hiérarchisation ci-dessous  :            

 

 

Le plus simple est souvent le plus vrai

La façon la plus classique pour accéder à une pensée rationnelle, est la technique du « Rasoir d’Ockham » qui se base sur cette démonstration : l’explication la plus simple est généralement la bonne, dit autrement lorsque l’on voit une cheval on ne se dit pas d’emblée que c’est un zèbre, voir une licorne. 

 

Du coup, cela  amène à cette position : les affirmations extraordinaires doivent avoir des preuves extraordinaires.

 

Petite expérience

Pour que votre croyance/intuition soit juste, il faut que celle-ci corresponde à votre niveau de preuve. Ainsi, pour considérer que votre pensée soit raisonnable : il faut qu’elles soient alignées sur la demi-droite verte à 45° inscrite sur le diagramme.

 

Si ça n’est pas le cas, soit vous changer votre pensée, soit… vous modifiez la preuve…