Accompagnement philosophique


Etre ou ne pas être soi parmi les autres 

Nous sommes fondamentalement des êtres sociaux : nous avons besoin de liens, de codes, d’affection et de compréhension. Pourtant, si ces besoins sont naturels et nécessaires, le lien à l’autre peut devenir pesant lorsqu’il nous écarte de nous-même à force de nous conformer aux codes sociaux et ses obligations. La pensée conformiste devient alors une prison.

 

L’idée des consultations philosophique est de sortir de notre somnolence intellectuelle pour s’engager vers une pensée plus personnelle. Mais voilà, penser c’est se mettre à la marge, là où nous préférons être dans la zone de prise de notes. Penser c’est donc se risquer… et souvent on ose pas

 

Soi-même comme les autres

Curieusement, on n'ose pas se risquer à être soi dans une société obnubilée par « l’authenticité. » Mais cette injonction sociale révèle un paradoxe : désirer être soi-même tout en voulant se fondre dans une mode du « bien-être » qui prône l’originalité. Ne valons-nous pas mieux que des démarches marketing ou des théories de développement personnel aliénantes ? S’occupent-elles d’ailleurs de la préoccupation pour soi ou du souci de l’image de soi tant elles proposent des modèles d’idéals de soi…

 

En ce sens, il est peut-être plus intéressant de trouver un espace où l’on puisse s’exprimer en étant écouté par quelqu’un qui nous donne un regard plus lucide sur nous-même et n’hésite pas à nous provoquer pour pousser notre pensée le plus loin possible (maïtique) En ce sens la lucidité n’est pas un acte ou une stratégie. Pour quasi paraphraser Simone De Beauvoir : On est pas lucide, on le devient.   

 

Dans cette démarche, nous sommes loin de la psychothérapie puisque la philosophie est l’art de guider l’esprit, pas celui de le soigner. Les questionnements existentiels ne sont pas une maladie.