Approche émotionnelle 

Lorsque nous avons été blessé affectivement et que l’émotion qui s’est traduite a été trop intense et difficile à vivre, nous avons  tendance à la refouler pour être sûr de ne plus souffrir. Si ce mécanisme de défense inconscient nous permet d’écarter nos blessures intérieurs (abandon, rejet, humiliation, trahison, injustice…), il nous coupe tout à la fois de nous-mêmes. En agissant de la sorte, nous portons un masque social censé nous protéger, et un décalage se construit entre ce que nous percevons "rationnellement" et ce que nous ressentons émotionnellement. Il suffit alors que la douleur cachée se mette à jour - sans forcement l'identifier - pour que peur, culpabilité, colère, honte, sentiments d’impuissance ou d’infériorité s’imposent et nous sidère face à une situation ; même banale. A ce moment-là, alors que nous essayions de maîtriser nos émotions, ce sont elles qui nous dominent ; sans que nous en ayons conscience. 

 


 

En psychothérapie, l’émotion est considérée comme un catalyseur ; c'est-à-dire qu’elle est une source d’information pour comprendre et réguler le fondement d’un problème ou d’un trouble. Qu’elles soient sur-régulées (mise à distance) ou sous régulées (débordement), l’objectif thérapeutique a pour but d’influencer l’affect et servira aux usages suivants :

  • Exposer les situations blessantes vécues et mettre en avant leur impact émotionnel. 
  • Fournir l’opportunité pour l’expression émotionnelle.
  • Souligner, observer et étiqueter ses émotions afin de les accepter en toute quiétude. 

 Vous pouvez aller ici si vous souhaitez en savoir plus sur la colère.