Thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT)

Méthode cognitive et comportementale de troisième génération, le postulat de cette thérapie est de comprendre la souffrance non comme une pathologie, mais comme une partie intégrante de l’expérience humaine. En effet, étant tous des êtres sensibles qui ressentent plaisir et douleur, ces expériences s’inscrivent naturellement dans l’expérience humaine. En ce sens, il n’y pas de mauvais ou de bonnes pensées, comme il n’y a pas des émotions négatives ou positives, il n'y a que des informations qui nous alertent pour trouver notre équilibre. La notion d’acceptation est donc centrale dans la démarche. De la même manière, la notion d’engagement permet de mettre en place des actions engagées en rapport avec nos valeurs, et donc « éviter l’évitement. » Et c’est ainsi que l’on peut faire cohabiter l’observation de nos peurs et l’action que nous menons pour nous épanouir, sans lutte ni évitement. 

 


En séance

L’objectif principal se base sur les études à propos des caractéristiques de la cognition. En effet, celles-ci montrent que chercher à faire disparaître une pensée, une émotion ou un souvenir déplaisant amène le plus souvent à garder au centre de l’attention ce dont on essaye de se détourner. On peut donc retenir deux approches misent en place :

  • La technique de restructuration cognitive des pensées dysfonctionnelles permet de mettre les « pensées » à l’épreuve de la réalité. Il s’agit d’observer ses mécanismes cognitifs et d’en prendre conscience avant d’éventuellement les changer.
  • L’observation de l’importance de nos stratégies de lutte ou d’évitement  car on peut considérer que la plupart des troubles psychopathologiques résultent d’évitements d’expérience (voir l’étude liée ici)